Il y a dix ans, je voyais trois causes majeures à une catastrophe mondiale certaine : la finance, l'écologie et la guerre.
Je ne devinais pas laquelle arriverait la première, ni quand.
La finance devance maintenant les autres. Fin 2013, François de Closets annonce pour bientôt en France un scénario à la grecque.
Ce pourrait être une chance :
Mettre l'argent à sa juste place, arrêter la croissance pour la croissance, ce sera bon pour l'écologie
Réduire l'écart entre riches (la France !) et pauvres sera bon pour la paix.
Encore faut-il cesser d'alimenter la société malade avec le poison qui la tue.
Mise en garde
D'expérience, ce qui suit choque, au point qu'on ne veut pas entendre.
Si des objections se bousculent dans votre tête au cours de la lecture, efforcez-vous de les classer dans l'une des trois catégories suivantes :
Refusez-vous le diagnostic sur l'existant ?
Refusez-vous l'horizon proposé ?
Estimez-vous que l'horizon est utopique ? Le rêve est beau mais il est impossible, le chemin pour y aller est semé d'obtacles infranchissables.
Lisez jusqu'au bout et essayez d'être cohérent. Par exemple, si pour vous le diagnostic est juste, l'horizon beau mais impossible, proposez-en un autre. Ou bien regardez les conséquences prévisibles si l'on ne change pas de cap. Ou encore, demandez-vous comment franchir des obstacles réputés infranchissables.
Consultation d'un spécialiste
C'est grave docteur ? Elles semblaient si belles ! Des tâches apparaissent un peu partout. Elles sont pourries jusqu'aux coeurs.
Alors, que faire ? S'écarter. Quelqu'un viendra tout brûler, pour désinfecter. Vous pouvez tenter de cacher leur maladie un temps. Elles tomberont, éclateront les unes après les autres. Cela sentira très mauvais.
D'où cela vient-il ? Un criminel ? Une organisation mafieuse ? Où est le mal ? Rien qu'un tout petit ver. Discret, à l'intérieur. Un malin !
C'est sans espoir ? Nous allons mourir de faim ? Il y a d'autres arbres dans le jardin, vous pouvez en manger sans risques. Mais surtout, ne plus touchez plus à ce pommier.
