Quand on veut traiter un licenciement en une journée, on se met d'emblée en situation juridique fragile.
La procédure prévoit de s'y prendre 3 mois à l'avance et impose une série de délais entre lettres recommandées, entretiens... Elle est inapplicable quand on doit aider une personne agée dans de multiples démarches (trouver une maison de retraite, déménager, vider et vendre son logement...) et qu'on habite loin d'elle.
Dans le premier cas, je connaissais bien la situation, je n'y ai passé "que" 4 heures.
J'ai été généreux dans le calcul de la prime de licenciement (d'autant plus généreux que je me suis trompé !), et après divers tâtonnements, je suis arrivé à ce que le site de pôle emploi accepte les données fournies.
Dans le second cas, je connaissais moins la situation. Avec ma belle-soeur assistante sociale, nous y avons passé une quinzaine d'heures. Avec comme résultat une erreur matérielle. Pôle emploi a refusé une correction manuelle de l'attestation, il a fallu la refaire.
Les deux cas ont été vécus dans un climat de confiance mutuelle.
Des proches qui sont confrontés régulièrement à des licenciements d'employés de maison payés par chèque emploi service ou associatif et échaudés par des contentieux confient systématiquement la procédure à un avocat !