Informatique / Suite bureautique / Traitement de texte
MàJ 6 décembre 2017

Le traitement de texte

Bien s'en servir, utiliser les "styles"

Vous pensez sans doute savoir vous servir d'un traitement de texte tel que Writer (de la suite LibreOffice) ou Word (si vous tenez à un logiciel payant). Voici un test.
Prenez un document de plusieurs pages que vous avez fait et recherchez successivement :

Si vous ne trouvez aucun cas de ce genre, bravo !
Si non, consolez-vous : 99% des utilisateurs sont comme vous.
C'est grave, docteur ? Si vous faites régulièrement des documents de plusieurs pages, oui.

Le remède ?
C'est génial, je le fais depuis 1990.
Mais pourquoi ai-je tant de mal à convaincre mes proches ?

Editer un livre

Si vous savez bien vous servir d'un traitement de texte, vous imaginez que le travail de mise en page de l'éditeur sera facilité. Hélas, il n'en est rien.

En effet, les éditeurs utilisent des logiciels professionnels spécialisés chers, tels que Adobe InDesign, et des polices payantes et non pas libres de droits. Le transfert de votre manuscrit dans InDesign se traduira par :

Cela veut dire que lui et vous aurez passé des dizaines d'heures, dont 90% pour venir à bout des problèmes générés par le changement de logiciel, et 10% de réelle plus-value de mise en page et d'améliorations de forme.
Si vous publiez un jour une version actualisée, il vous faudra l'écrire à partir de votre manuscrit. Vous aurez perdu les corrections de l'éditeur.

Pourquoi les éditeurs n'utilisent-ils pas LibreOffice ou Word ? Historiquement, parce que les logiciels spécialisés étaient meilleurs sur ce créneau. C'est de moins en moins vrai. La raison qui demeure, c'est que chacun préfère utiliser le logiciel auquel il est habitué, dont il connait les qualités et les défauts.

Alors, quelle est la solution ? Si vous êtes très compétent et si vous vous renseignez sur les contraintes (dimensions, nombre de pages...), vous pourrez faire imprimer un ".pdf" issu de LibreOffice ou Word. Ce pourra être très correct. Mais vous n'aurez pas la plus-value apportée par un oeil externe professionnel.