Les intérêts composés correspondent à une croissance exponentielle, c'est à dire de plus en plus rapide et sans limite, des dettes (ou des créances).
Ils enfoncent les pauvres (endettés) et profitent aux riches (épargnants).
Moralement pervers et mathématiquement impossibles, ils mènent inéluctablement à des crises (purges) périodiques.
Toute dette correspond à une créance. Plus l'épargne des français augmente, plus la dette de l'État augmente.
Il n'y a pas de miracle possible : réduire une dette (donner aux "pauvres"), c'est réduire une créance (prendre aux "riches").
Laisser croitre un sur-endettement en rassurant les marchés ou en créant de la monnaie, c'est augmenter la bulle des créances irrecouvrables (ou de l'épargne illusoire). L'explosion différée n'en sera que plus forte.
Imposer le patrimoine pour éponger la dette ? C'est une solution difficile, attentatoire au droit de propriété pour certains. Mais la refuser, c'est choisir le pire.